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 ❄︎ wake up alone.

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June Berkeley
reine des glaces.
June Berkeley


❤ Pseudo : Bluebell.
❤ Avatar, © : Vikander, Rivendell.
❤ Messages : 99

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MessageSujet: ❄︎ wake up alone.   ❄︎ wake up alone. EmptyVen 9 Fév - 16:11


“Second I stop the sleep catches up and I'm breathless.”

@Amy Winehouse (quote) + aliciavsource (gifs).
June Berkeley

Prénom(s) Nom June Berkeley. Son nom, elle l'entend tous les jours dans son travail, précédé de Madame. Elle n'en est fière que pour ce qu'elle en a fait, sans l'aide d'une quelconque réputation familiale. On n'aurait que faire de l'avis d'un type qui ne connait que les rouages des ascenseurs et d'une lingère qui croit bon de recoudre les jeans troués des ados. Âge Trente-quatre ans, sans prendre une ride. Il faut dire qu'elle est toujours couchée à vingt-deux heures, depuis qu'elle a lu dans Vogue que le sommeil est son meilleur allié beauté. Date et lieu de naissance Le vingt-sept décembre. Elle n'a toujours connu que Londres, même pendant les vacances. June ne voit pas l'intérêt de voyager quand on a le câble, bien qu'elle ne s'en serve que pour regarder le tennis. Elle n'a jamais manqué un match. Nationalité & origines Anglaise, par déduction. Statut amoureux Il y a longtemps qu'on ne le lui demande plus. C'est une vraie sauvage. Insolente à la première approche. Les quelques hommes qui sont rentrés dans sa vie ont été remerciés après deux mois, pour ceux qui sont allés jusque là. Elle nourrit une rancoeur étouffante. Études ou/et métier Directrice de centre automobile, elle supervise des hommes et quelques femmes d'une main de maître. Ce n'est pas parce qu'elle porte des bas en dentelle qu'ils peuvent piétiner son autorité en considérant qu'elle est sur leur terrain. Une grande gueule et de la poigne, c'est avec ça qu'elle a fait ses armes. Traits de caractère Taciturne, retors, diplomate, sagace, impassible, compassée, sarcastique, prompt, éclectique et naturelle. Groupe Elgin Crescent. Avatar Alicia Vikander.

~ Give me your hand and I'll hold it
Depuis quand habitez-vous le quartier ? Son emménagement coïncide avec son premier contrat d'adjointe dans une concession, peu après la fin de ses études. Elle n'avait pas encore un gros salaire, mais étant seule, elle pouvait déjà assumer sans grande difficulté un loyer dans la rue. Son propriétaire lui a vendu la maison il y a un an. Comment sont vos relations avec vos voisins directs ? En toute objectivité, inexistantes. Ça fait des années maintenant qu'elle est là, mais elle n'a toujours pas pris le temps de les connaître. Elle ne sait même pas si ce sont les mêmes qu'à son arrivée. Quel est le dernier service que vous avez rendu ? Avancer le déjeuner d'un collaborateur. Elle s'est retrouvée par hasard derrière lui dans la file d'attente d'un food truck. C'était moins de la charité que pour gagner du temps en voyant qu'il cherchait dans sa petite monnaie. Elle ne compte pas lui réclamer le prix de sa part de pizza, ce serait indécent dans sa position. À l'inverse, lequel avez-vous refusé de rendre ? Laisser passer un autre client à la caisse d'un supermarché (où elle continue à acheter ses capsules de café qui participent à la déforestation de l'Amazonie, et ses sodas bourrés d'aspartame qui à terme lui provoqueront un cancer) sous prétexte qu'il n'avait que deux articles. Les gens se croient tout permis.

~ Behind the tears, inside the lies
June s'est récemment décidée à voir un psy. C'est depuis la bataille à laquelle elle s'est livrée pour une fourrure en soldes. Qu'elle a acheté, et emmené le jour même dans une association. Ça ne lui disait plus rien de la porter. Bref, elle paie £100 la séance, une fois par semaine. Son psy est le dixième contact qu'elle a enregistré dans son smartphone, et aussi son dernier appel, trois jours en arrière, pour décaler l'heure de leur prochaine entrevue. Elle a commencé par lui dire qu'elle avait déraillé. Et puis, allongée sur le divan, ça a débordé. Maintenant, elle parle de son père, de sa mère, et de sa colère. Elle parle de ce qu'elle déteste, et se persuade que ça lui fait du bien, même si ça ne change rien. ✩ Une femme 2.0, c'est ce qu'elle est, June. Quand il y en a qui s'inscrivent sur des applis de rencontres et enchaînent les dates, les verres, elle, n'a pas peur du regard des autres posés sur elle quand elle prend seule son déca en terrasse. Elle s'offre une belle pièce de viande au restaurant, avec des légumes vapeur, s'il vous plaît, et des séances de cinéma pendant lesquelles elle est sûre de ne pas être dérangée par des murmures rauques à son oreille, ou une main malséante posée sur sa cuisse. ✩ June aime le sexe sans amour, et l'amour sans sexe. Les deux ne sont pas compatibles pour elle. Elle pense que l'amour est affaire d'intellect. Être sur la même longueur d'ondes, partager les mêmes centres d'intérêts, regarder dans la même direction. Elle veut l'affection sans la tendresse, les baisers sur le front mais pas de déclarations. Des sorties au musée, et le plaisir de rentrer, en se demandant si, oui ou non, l'esquisse est une oeuvre avant l'oeuvre, une pré-oeuvre, la première oeuvre de la vraie oeuvre. À ça, June a plusieurs arguments mais, en tête de liste, elle se demande pourquoi exposer cette esquisse, si elle est oeuvre, ce que sont les autres, celles qui lui ont donné envie de montrer celle qui reste. Qu'est-ce qu'une oeuvre, un brouillon, du papier griffé, du papier froissé, finalement. Des discussions sans point. ✩ June a découvert les livres en rentrant au service d'un auteur. Si jusqu'à la fac sa culture littéraire s'en tenait à la Lettre écarlate et Hamlet pour ses cours d'anglais, elle s'est mise à lire des ouvrages de niche. Des pavés philosophiques, des pièces de théâtre absurdes, des critiques de classiques, ou des bouquins d'histoire. C'est ce qui nourrit ses réflexions et ses idées, ses techniques managériales et ses questionnements de société. Branchée en permanence sur la BBC, adepte des podcasts, elle donne plus au Times et au Guardian (oui, deux Monsieur !) chaque dimanche que pour les populations du tiers monde. £10 livres par mois, c'est le coût de ses dons. Elle ne sait même pas ce qu'elle a participé à financer depuis le premier prélèvement. On dira que c'est pour le karma. ✩ Petite, June aimait déjà les voitures, les petits bolides et gros camions. Elle faisait le tour de la table en répétant à tue-tête pin-pon, glissait discrètement la benne sous sa couette. Ce qui était amusant, avec la benne, c'est qu'elle se levait, comme pour décharger une cargaison. Plus tard, c'est en technologie qu'elle décrochait ses meilleures notes. Elle était vraiment douée en maths, mais elle s'éclatait à la fabrication d'objets désuets. Il y a encore son support pour éphéméride sur son meuble d'entrée, au détail près qu'elle n'a pas encore acheté l'éphéméride de cette année. Malgré tout, June a toujours été, et est ultra coquette. Quand on sait qu'elle possède plus de paires d'escarpins dans son dressing que de Bic. Elle a pourtant bien besoin de stylos pour coller des post-it partout sur les meubles de sa maison. Il ne faudrait pas oublier le nouveau calendrier, voyons.
À table, ce dimanche-là, June avait la tête ailleurs. Sa fourchette touchait à peine l'assiette. Le ragoût de boeuf de sa mère figurait pourtant parmi la liste de ses péchés mignons. Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser à son dernier oral. Une catastrophe. De toute sa scolarité, elle n'avait jamais eu besoin d'aller aux rattrapages. Comment avait-elle pu être si bête au point de se laisser distraire par une erreur de destinataire ? Elle connaissait son cours sur le bout des doigts. Pestant intérieurement contre son manque de concentration qui l'obligerait à travailler deux fois plus pendant les vacances, elle n'entendait qu'un mot sur deux de la discussion qui prenait part entre les membres de sa famille. Si elle avait relevé la tête un peu plus tôt, elle aurait constaté que ce n'était pas la seule à faire la fine bouche. Mais elle réagit trop tard, quand la bombe leur explosa en pleine figure. "Je m'en vais." Sans qu'aucune des trois autres personnes présentes, sous le coup de la surprise, n'aient eu le temps de répliquer, son père leur planta une lame aiguisée dans le coeur. "J'ai déjà demandé le divorce, et acheté les billets d'avion." Ce ragoût n'avait vraiment pas le goût des précédents. Et June, sortie de sa torpeur, ne mit pas longtemps à assembler les dernières pièces du puzzle. "C'était donc ton mec." Le fameux SMS qu'elle avait reçu le jour de son oral. Tout faisait sens maintenant. Il s'excusait et lui promettait que rien ne changerait entre son père et elle. Mensonge. "Les choses ne se sont pas passées comme prévu, June. Tu avais ton oral le lendemain, je ne voulais pas, je me suis rétracté, et je —" Comme si, pris de remords, il s'était souvenu qu'il avait une fille et ne voulait pas lui faire de peine. "C'est bon. Tu en as déjà trop dit." Elle se leva de sa chaise avant de se retourner vers sa mère. "Et toi, maman, tu ne dis rien ? Tu vas le laisser faire ?" C'était son mariage, après tout, qui volait en éclats. Pourquoi renonçait-elle à se battre ? L'espace d'une minute, June osa croire que tout ceci n'était qu'une vaste blague, une passade, mais que leur famille était plus forte et capable de surmonter ce genre d'obstacle. La réponse de sa mère, impassible, suffit à anéantir ses espoirs. "J'ai dû avoir la main lourde sur le sel. Ce ragoût est immangeable." Il n'en fallait pas plus pour June. Ce n'était plus une enfant à présent, elle n'avait pas à supporter ces conneries. La conversation devenait toxique. Elle monta dans sa chambre récupérer quelques affaires, les plus importantes, qu'elle flanqua maladroitement dans une valise. Monsieur Lapin, le doudou qui la suivait depuis qu'elle était petite, resta quant à lui prostré contre l'oreiller. Le pas lourd à cause de son bagage, elle descendit l'escalier et claqua la porte derrière elle. Fin de la pièce.

***

June n'avait pas réfléchi à ce qu'elle ferait en partant de la maison. Elle n'avait pas d'argent sur elle pour se payer une chambre d'hôtel. Mais sa fierté l'empêchait de faire marche arrière. Résultat, ça faisait une semaine qu'elle dormait, enroulée dans un sac de couchage, sur le sol froid du studio de l'une de ses camarades de classe. Elle sentait bien que les relations commençaient à devenir tendues et qu'il lui faudrait trouver bientôt un autre endroit où passer la nuit. De toute façon, la pitié, ce n'était pas son truc. Elle avait bien essayé de dire non aux cafés et paquets de chips du distributeur de sa fac. Il n'y avait que quand, épuisée, elle voudrait juste tirer une latte de cigarette à la pause, qu'on ne le lui proposait pas. Ce soir-là, elle comptait bien profiter de sa chance pour aller boire un jus dans un bar. Elle avait vu tomber un jeu à gratter de la poche d'un de ses collègues. À lui, ça ne lui manquerait pas. Et elle, pourrait compter sur £5 pour se sentir normale. Elle était quand même tombée bien bas. Assise au comptoir, l'hésitation qu'elle avait eu à rendre l'argent s'envola aussi vite que le barman, perplexe, lui servit son jus d'orange. "Une jolie fille comme toi ne devrait pas traîner ici." June défroissa rapidement le billet et le tendit à son interlocuteur, en espérant qu'il n'essaierait pas d'engager une quelconque conversation. Elle n'était pas d'humeur. Comme pour appuyer son indifférence, elle sortit de son sac son manuel de comptabilité. "Tu n'as vraiment pas une tête à étudier les chiffres." Raté. Elle sentait qu'il n'allait pas la laisser tranquille. "J'ai une tête à faire le trottoir, peut-être ?" 1-0 en sa faveur. À voir sa mâchoire tombante, il ne s'attendait pas à ce que cette gamine ait autant de répartie. De toute évidence, il l'avait mal jugée. Il finit d'essuyer le verre qu'il avait entre les mains, jeta son torchon sur l'épaule, et la défia à son tour du regard. "Écoute, si tu es si maligne. Je finis mon service dans une heure. Je t'emmène manger un bout quelque part, et en échange tu me racontes ce qu'il t'est arrivé." À ce moment précis, il égalisait le score. Mais ce serait trop facile, sous prétexte qu'elle avait faim, de donner raison à un pauvre type. Elle avait soldé la seule dette qu'elle aurait pu avoir envers lui. Bien décidée à le remettre à sa place, elle finit sa consommation d'une traite, avant de reposer bruyamment le verre vide sur le chêne. "Laissez tomber, Dom Juan. Je n'ai pas une heure devant moi, et même si ça avait été le cas, je ne suis vraiment pas intéressée." Il ne l'entendait pas de cette oreille. C'était sûr, il y avait un mec, là-haut, qui essayait de lui donner une bonne leçon. Ça lui apprendra à ramasser £5 par terre. Alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la bouche encore une fois, une voix sur la gauche la sauva in extremis. "Loin de moi l'idée d'interrompre votre baratin lunaire, mais elle vous l'a dit, elle a d'autres projets. En l'occurence, elle est avec moi ce soir. Viens, ma grande, on se tire." Sur quoi, il régla sa bière en laissant un généreux pourboire, et attira June à l'extérieur, une main sur sa taille. Elle se dégagea de son contact. "Vous m'expliquez ? Non, parce que pour tirer les choses au clair, je ne coucherai pas plus avec vous qu'avec l'autre." Qu'est-ce qu'elle aurait voulu, à cet instant, retrouver sa chambre et son Monsieur Lapin. Être adulte, ce n'était pas aussi amusant qu'elle se l'était imaginée quand elle jouait aux Legos. "Bien. Ça nous fait au moins un point commun. Maintenant, soit tu retournes copiner avec cet imbécile, soit tu baisses les armes et tu écoutes ma proposition." Il était gonflé, quand même. Mais il avait l'air sincère. Elle se représenta le plan de la ville dans sa tête, au cas où elle aurait besoin de fuir à toutes jambes, mais elle décida qu'elle n'avait rien à perdre. Et il lui raconta, d'abord la naissance de sa fille, puis la mort de sa femme, et comme il était souvent dépassé dans son nouveau rôle de papa. Il avait besoin d'aide pour réussir à tout gérer. Alors, quelques jours plus tôt, il avait pensé embaucher une étudiante, qui aurait besoin de sous, pour prendre le relai avec sa fille et les tâches ménagères quand il s'attellerait à l'écriture de son roman. Il avait une chambre en trop et vraiment besoin d'un coup de main. "On se donne un mois d'essai, £150 semaine. Tu pourras tout arrêter et t'en aller quand tu veux, je ne te retiendrai pas." Il avait de sacrés bons arguments. Son histoire l'avait presque attendrie, si seulement il n'était qu'un étranger. Mais June ne lâchait pas si facilement. "£175 semaine. Et j'assiste à tous mes cours." Marché conclu. Ce n'était pas encore ce soir qu'elle oublierait les bons petits plats de sa mère. Mais une boîte de harengs, c'était toujours mieux qu'un paquet de chips.

Pseudo et/ou prénom Bluebell, abrégé Blue si vous voulez. Le reste, je préfère le taire. Âge Vingt-six ans, mariée, un enfant. Vous savez tout comme ça. Anniversaire Le 28 mars. Bélier (je ne suis pas pire, en vrai !). Un peu tâtillonne. Smiley préféré Guillemets Ton avis sur le forum À vue d'oeil, je dirais qu'il est vert. Un dernier mot Patate. Happy
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